Carrières-sous-Poissy : compte rendu du débat participatif du 5 février 2007

Publié le par Eddie AIT

Plus de 30 personnes étaient présentes, le 5 février, à Carrières sous Poissy, pour un débat participatif portant sur la vie chère, le pouvoir d’achat, les petites retraites, le dialogue social et l’efficacité économique. La vie chère est une réalité vécue par une grande majorité de Français et pas seulement les plus modestes. Les salaires stagnent, les pensions s’amenuisent, les prestations sociales ne compensent pas les aléas de la vie. L’accès de tous à un logement de qualité est devenu difficile pour de nombreuses familles.
 
Le débat s'est tenu en présence notamment de Florian BOHÊME, Référent de SEGOSPHERE 78, Martine GAVELLE, Coordination Désirs d’Avenir 78, Eddie AIT, Conseiller Régional d’Ile-de-France, Président du Comité de soutien à Ségolène Royal sur la 12ème circonscription des Yvelines, Mireille BOURBON-PEREZ, Secrétaire de Section du PS et Responsable du Comité local de Désirs d’Avenir de Carrières-Sous-Poissy, et Pierre CASSEN, responsable national de l'UFAL.
 
La remontée des débats sur ce thème : L’introduction de l’euro, l’augmentation de la fiscalité locale, la hausse des prix de l’énergie et le manque de concurrence dans certains secteurs sont considérés comme étant à l’origine de la vie chère.
 
L’indice des prix ne reflète pas la réalité de la consommation : il est incomplet, il ne prend pas en compte des dépenses nouvelles, et il ne pondère par les dépenses selon les revenus.
 
Mais la vie chère c‘est surtout le logement : le consensus est total sur la gravité de la situation. Il n’y a pas assez de logements, les logements sont trop chers. Il faut mieux appliquer la loi SRU, adopter une politique active de construction de logements, et mettre en place un service public de la caution : « contre la dictature des agences et des proprios. »
 
Le surendettement des ménages est également une préoccupation. La publicité pour les prêts à la consommation et les conditions d’obtention des crédits doivent être davantage réglementée. Il est également nécessaire d’offrir de nouvelles formes de crédits solidaires.
 
Pour la participants des débats, le constat est net : les salaires stagnent et la précarité augmente. La hausse des salaires est économiquement justifiée mais doit être financée. L’Etat doit s’impliquer par une politique volontariste et prendre sa part de l’effort de financement.
 
Le recours aux heures supplémentaires n’est pas considéré comme une solution adaptée à tous. Elles ne sont pas toujours payées et ne concernent pas tous les salariés. De plus c’est souvent l’employeur qui oblige, pas l’employé qui choisit : « C’est ignorer le monde du travail que de prétendre le contraire. »
 
Il faut revaloriser les petites retraites et réformer, globalement, le système des retraites. Les principales victimes en sont les femmes (veuves), le monde agricole et l’artisanat.
 
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